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Ateliers codirigés par Monica Cardillo (IUF et Univ. de Nantes) et Dominique Taurisson-Mouret (CNRS Geolab-Univ. Limoges)
Contacts : monica.cardillo chez univ-nantes.fr ; dominique.Taurisson-mouret chez unilim.fr
Initiés en 2021 dans le cadre du Master « Anthropologie juridique et conflictualité » de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) de l’Université de Limoges, les Ateliers d’histoire du droit colonial sont organisés avec la collaboration de plusieurs partenaires : d’abord la Faculté de Droit de Limoges et l’Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (OMIJ), puis la Faculté de Droit de Nantes et le Laboratoire Droit et changement social (DCS CNRS), le Laboratoire GEOLAB (Université de Limoges-CNRS), et l’Académie des sciences d’outre-mer.
Ces ateliers visent à interroger, suivant une approche diachronique et interdisciplinaire, les phénomènes d’émergence, de construction et d’évolution des concepts juridiques au sein de l’espace principalement francophone. Ils se concentrent, plus précisément, sur le sens de certains termes et concepts caractéristiques de l’époque coloniale, sur la compréhension de leurs origines dans l’histoire ultramarine française et sur leur portée actuelle au sein d’une histoire plus globale et complexe.
Après avoir abordé lors de l’édition inaugurale (2021-2022) quelques grands thèmes du monde colonial (indigénat, institutions judiciaires, droit du travail), à partir de la deuxième édition 2022-2023 ces ateliers interrogent plus précisément des mots de la colonisation dans l’objectif d’analyser les ruptures ou les continuités de leur portée juridique avec les réalités contemporaines. Ils privilégient une approche interdisciplinaire et accueillent des spécialistes reconnus dans différents domaines : universitaire, académique, mais aussi politique et scientifique, permettant de de nouvelles approches croisées dynamiques.
Événement hybride, accessible en présentiel et en distanciel, ces Ateliers connaissent depuis leur création, un grand succès auprès des étudiants et des chercheurs concernés. Par la richesse de leur programmation et de leurs propositions méthodologiques, notamment orientées sur les sources et le travail en archives, mais aussi par la qualité et l’expertise des intervenants, et les nouvelles pistes de réflexion qu’ils ouvrent, ces Ateliers s’affirment comme un instigateur à part entière de l’histoire du droit colonial en tant que nouveau champ de recherche. lls ont d’ailleurs déjà permis la publication de plusieurs études, ainsi que des travaux de mémoires de Master 1 & 2 et de thèses de doctorat en cours.