Accueil ▷ Actualités ▷ Actualités
Séances de séminaires terminées
Lundi 13 novembre 2017, 10 h-12 h : James Cohen (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), « Race et système-monde moderne. Les théories de la colonialité du pouvoir »
Lundi 27 novembre 2017, 10 h-12 h : Jordana Dym (Skidmore College), « Comment cartographier la nouvelle république : George Thompson et la Fédération centroaméricaine »
Lundi 11 décembre 2017, 10 h-12 h : Federica Morelli (Università degli studi di Torino), « Race et citoyenneté. Les libres de couleur dans le Monde atlantique (XVIII-XIX siècles) »
Lundi 15 janvier 2018, 10 h-12 h : Vicente Sanz (Universidad Jaume I), « L’histoire transnationale du travail depuis l’histoire sociale »
Lundi 29 janvier 2018, 10 h-12 h : Pedro Iacobelli (Pontificia Universidad Católica de Chile), « Amérique Latine et Japon »
Lundi 5 février 2018, 10 h-12 h : Eduardo França Paiva (Universidade Federal de Minas Gerais), « Le lexique ibéro-américain des métissages - XVIe au XVIIIe siècles »
Lundi 5 mars 2018, 10 h-12 h : Audrey Célestine (Univ.de Lille 3), « Mobilisations caribéennes. La fabrique politique des identités à Paris et New York »
Lundi 26 mars 2018, 10 h-12 h : Alex Frondizi (Sciences Po), « Pour une histoire de l’entre-deux-colonial : la France et les Amériques au XIXe siècle »
Lundi 9 avril 2018, 10 h-12 h : Eugénia Palieraki (Univ. Cergy-Pontoise), « La révolution par l’exil. Les exilés chiliens en Algérie et la construction d’un tiers-mondisme périphérique »
Lundi 30 avril 2018, 10 h-12 h : Anja Bandeau (Leibniz Universität Hanover), « Représentations théâtrales de la Révolution haïtienne »
Ce séminaire vise surtout à souligner l’importance de “jouer” avec des échelles pour la recherche en histoire et, plus largement, en sciences humaines. L’accent sera mis sur les cadres atlantique et global comme paradigmes préférentiels pour l’étude des événements, situations, phénomènes, processus et représentations visant toujours à dévoiler les liens, connexions, et croisements entre les diverses régions et cultures du monde.
Les lundis de 10h à 12h :
en novembre et décembre : Campus Censier de l’Université Sorbonne Nouvelle, 13 rue de Santeuil, salle 228
à partir de janvier : Salle Max Milner, Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, Escalier C, 2e étage
« Depuis peu plus de trois décennies, les historiographies nationales à échelle mondiale se sont vues bouleversées par l’essor des paradigmes analytiques transnationaux. Des approches méthodologiques et géohistoriques telles que ceux proposés par les Histoires connectées, les Histoires croisées, et l’Histoire atlantique ont produit un véritable tournant dans la manière dont les historiens professionnels étudient le passé. Plus récemment encore, l’Histoire globale vint rejoindre ces “jeux d’échelles” épistémologiques en proposant, elle aussi, une “manière de penser” l’histoire autrement ; cette fois-ci à échelle globale et au-delà des centrismes ethniques, nationaux, culturels et même continentaux. Bien que souvent cantonnées à des aires culturelles spécifiques (comme dans le cas de l’atlantique espagnol, portugais, britannique, et français), et en ignorant parfois régions entières de la planète (comme c’est le cas de l’Amérique latine dans les études globales), les développements paradigmatiques en question ont permis de dépasser les cadres trop idéologisés des histoires nationales, d’améliorer notre compréhension des histoires impériales et des frontières, et surtout de mettre en dialogue des historiographies appartenant à des régions politiques ou aires culturelles différentes. »
Contact : Edward Blumenthal (edward [dot] blumenthal [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr)
Page créée le mercredi 15 novembre 2017, par Dominique Taurisson-Mouret.